Pinot Gris Grand Cru Kitterlé 2011

Un vin franc, expressif, ample et tendre avec une belle minéralité et des touches de botrytis.

Dégustation

La robe est jaune dorée soutenue avec des reflets clairs, de belle intensité. Le disque est brillant, limpide, transparent. Le vin présente de la jeunesse.

Le nez est franc, plaisant, intense, racé. Epanoui, on perçoit une dominante d’odeurs confites, sur mûries, de fruits jaunes, le coing, la mirabelle, la pâte d’abricot, ainsi qu’une fine touche fumée, complexe. L’aération amplifie les odeurs précédentes et laisse apparaître le miel et un caractère floral, sous jacent.

Le nez présente une belle complexité, démontrant une superbe qualité de la matière première. Le rendu est splendide.

L’attaque en bouche est ample, dense et charnue. Moelleuse, le support alcool est corsé. On évolue sur un milieu à la vivacité franche, incisive, marqué par du perlant. La gamme d’arômes rappelle le nez, dominée par le confit, les fruits jaunes, l’abricot, la mirabelle, la pâte de coing, le miel d’acacia, l’encaustique et, toujours en filigrane, cette touche fumée, complexe. La finale présente une belle  longueur,  8-­‐9  caudalies,  ainsi  qu’une  vivacité  franche,  persistante  et puissante. La structure de ce vin est monumentale. Savoureuse, puissante, construite. Le botrytis lui apporte de la dimension.

Commentaire élaboré par M. Pascal LEONETTI
Meilleur Sommelier de France 2006 Sommelier à L'Auberge de l'Ill***

Vinification & Elevage

Pressurage en raisin entier, débourbage statique. Fermentation en foudre thermorégulé de 1 à 4 mois. Elevage sur lies fines pendant 8 mois.

Situation

Le Kitterlé est un terroir volcano-­‐gréseux qui occupe un site unique en rebord de  montagne  en  dessinant  un  éperon  rocheux  offrant  3  expositions  (sud-­‐ ouest, sud et sud-­‐est). Le sol légeret sablonneux retenu par d’immenses murs de pierres sèches n’autorise qu’un rendement limité (25 à 35 hl/ha).

Historique

Le Kitterlé fût mentionné pour la première fois en 1699. En 1782 douze

« schatz » de vignes se révélaient être la propriété exclusive des jésuites d’Ensisheim. Ce coteau bénéficie d’une commercialisation sous son propre nom depuis 1830.