

Guide Bettane & Desseauve 2017
16/20
Robert Parker
92/100
Un vin franc, expressif, ample et tendre avec une belle minéralité et des touches de botrytis.
Un vin franc, expressif, ample et tendre avec une belle minéralité et des touches de botrytis.
La robe est jaune citron avec des reflets verts clairs, de bonne intensité. Le disque est brillant, limpide, transparent. Le vin présente de la jeunesse. Le nez est franc, plaisant, intense. On perçoit une dominante d’odeurs confites, fruitées, les fruits blancs, la pomme golden, le pralin, l’amande douce, le nougat. L’aération dévoile les fruits jaunes, le coing, la mirabelle ainsi que de subtiles notes florales, de végétal fin, la valériane, l’anis étoilé, la réglisse.
Le nez traduit une très belle maturité des raisins et semble imprégné par le caractère du millésime. Il lui confère une superbe complexité.
L’attaque en bouche est ample, charnue, tendre. Le support alcool est équilibré. On évolue sur un milieu à la vivacité franche, marqué par du perlant. La gamme d’arômes, complexe rappelle les fruits blancs, la pomme golden, les fruits jaunes, le coing, la mirabelle et toujours, l’anis étoilé, la réglisse et l’amande douce. On sent une pointe d’amertume minérale. La finale présente une bonne longueur, 7-8 caudalies, ainsi qu’une vivacité franche et une fine amertume persistante.
L’équilibre de ce vin est dense et compacte, ferme et savoureux. Un peu retenu, le temps lui rendra sa dimension.
Commentaire élaboré par M. Pascal LEONETTI
Meilleur Sommelier de France 2006 Sommelier à L'Auberge de l'Ill***
Pressurage en raisin entier, débourbage statique. Fermentation en foudre thermorégulé de 1 à 4 semaines. Elevage sur lies fines pendant 8 mois.
Le Kitterlé est un terroir volcano-‐gréseux qui occupe un site unique en rebord de montagne en dessinant un éperon rocheux offrant 3 expositions (sud-‐ ouest, sud et sud-‐est). Le sol légeret sablonneux retenu par d’immenses murs de pierres sèches n’autorise qu’un rendement limité (25 à 35 hl/ha).
Le Kitterlé fût mentionné pour la première fois en 1699. En 1782 douze « schatz » de vignes se révélaient être la propriété exclusive des jésuites d’Ensisheim. Ce coteau bénéficie d’une commercialisation sous son propre nom depuis 1830.
Fiche technique